Soutien de l’Angleterre à l’adhésion de la Turquie à l’UE

Margaret Tatcher, ancienne Premier ministre britannique, a fondé un établissement de réflexion en 1970, qui appui aujourd’hui l’adhésion de la Turquie à l’UE.

Tony Lodge, analyste réputé de cet établissement baptisé Centre d’Etudes Politiques, a souligné que la Russie en quête de fonder un cartel de gaz semblable à l’OPEP, s’était réuni le mois dernier avec l’Iran et le Qatar, ajoutant que l’Angleterre et l’Europe devaient rapidement agir pour accélérer l’adhésion de la Turquie.

< Tony Lodge a noté dans sa lettre adressée au quotidien The Daily Telegraph, que la Russie avait décidé de réduire la production de pétrole tout à fait en coordination avec l’OPEP, précisant que ce nouveau bloc d’énergie nécessitait l’adhésion rapide de la Turquie à l’Europe.

Accentuant que la Turquie située proche des 71% des réserves mondiales de gaz naturel et des 73% de celles du pétrole, signifiait un grand potentiel d’énergie pour l’Europe, Lodge indique que la Turquie peut accroitre la sécurité d’acheminement des sources d’énergie de sa région outres russes, celles caucasiennes, irakiennes et moyen-orientale.

Dans la dernière partie de sa lettre, Lodge fait savoir que la Turquie qui est un Etat laïque constitue un pont entre l’Europe et le monde islamique, et poursuit en ces propos: ‘Atatürk serait fier de son édifice. L’entrave des obstacles pour l’avancement rapide de la Turquie est d’une importance vitale’

Alors que l’an 2008 a été une année assez calme dans les relations Turquie-UE, comparée aux précédentes années, les deux parties ont été loin de trouver ce qu’elles attendaient. Alors que l’UE a trouvé de restreintes réponses à ses appels de réformes, la Turquie espère toujours que le processus de négociations soit gardé à l’écart de toutes approches politiques.

La Partie européenne qui a passé la première moitié de l’an 2008 à attendre le résultat du procès de fermeture intenté contre l’AKP, a accueilli avec satisfaction la décision de la Cour Constitutionnelle, surtout en une période où l’UE est présidée par la France,

Par ailleurs, demandant l’accélération des réformes qui ont ralenti surtout ces dernières années, l’UE a signalé qu’elle changerait de ton à la suite des élections municipales, compte tenu que le calendrier en Turquie n’est pas très convenable,

Olly Rehn, commissaire européen à l’élargissement, accompagné du président de la Commission européenne, Jose Manuel Barosso, ont offert l’opportunité pour les deux parties de partager les attentes au plus haut niveau avec une visite réalisée entre le 10 et 12 avril. S’adressant à l’Assemblée en session plénière, Barosso a précisé attendre plus de réformes sous entendant qu’il n’y a pas de ‘passage secret’ pour adhérer à l’UE.

Quoique l’an 2008 ait été une année où les critiques de Bruxelles avaient augmenté considérablement, les conflits éclatés en Géorgie ont permis à l’UE de mieux comprendre l’importance de la Turquie pour la préservation de la paix et de la stabilité régionale. Attirant l’attention avec sa politique constructive et équilibrée lors de la guerre et après la guerre, la Turquie a été appréciée par l’UE par son rôle pour les entretiens indirects entre la Syrie et Israël, l’établissement de la stabilité en Irak, la résolution du problème nucléaire iranien, et celle du différend entre le Pakistan et l’Afghanistan.

La Turquie qui a passé une année 2008 assez monotone dans le processus de négociations avec l’UE, a commencé à négocier les chapitres ‘Droits des Sociétés’ et ‘Droit de propriété intellectuelle’ ouverts durant la présidence slovène de l’UE, et a entamé récemment les négociations dans les chapitres ‘La libre Circulation des Capitaux’ et ‘La communauté de l’Information et le média’ ouverts durant la présidence française de l’UE.

Décidant d’arrêter, jusqu’à l’achèvement de tous le processus, les négociations sur le chapitre ‘La Science et la Recherche’ ouvert en 2006 sous la présidence autrichienne de l’UE, la Turquie avait commencé les négociations l’an dernier, pendant la présidence de l’Allemagne, en trois nouveaux chapitres dont ‘La politique industrielle et les exploitations’, ‘Les statistiques’ et ‘Le contrôle financier’. Durant la seconde moitié de l’an 2007, elle avait commencé à négocier ‘Les réseaux transeuropéens’ et ‘La protection des consommateurs et de leur santé.

Obtenant ainsi l’occasion de mener à des niveaux avancés ses efforts d’intégration à l’acquis communautaire en 10 chapitres sur 33, la Turquie attend à ce que la France et le Secteur chypriote grec renoncent à leurs efforts d’entrave, n’ayant aucun lien avec le cadre des négociations, pour l’ouverture des chapitres ‘Les politiques économiques et monétaires’, ‘ L’éducation’ et ‘La culture’, chapitres approuvés par l’UE sans conditions d’ouverture.

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