Les appuis consentis par l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre à la Turquie

Le sommet intergouvernemental Turquie-Italie s’est déroulé à İzmir sous l’égide du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et son homologue Italien Silvio Berlusconi. Silvio Berlusconi, premier ministre italien, a précisé que seulement deux chapitres étaient prévus d’être ouverts aux négociations avec la Turquie, alors qu’avec la République Tchèque, le nombre de chapitre était 4.

Berlusconi a annoncé ’Il y a des pays qui essaient d’entraver les négociations mais nous allons toujours souligner l’importance stratégique de la Turquie et allons les convaincre’. Le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan et le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini quant à eux, ont signé un accord prévoyant la création d’une université turco-italienne à İstanbul.

Entre temps le Premier ministre Italien Silvio Berlusconi qui s’est déclaré l’avocat de la Turquie et annoncé qu’il appuierait la Turquie jusqu’à la fin, a suscité la réaction du parti Lega Nord, partenaire de la coalition. Le parti partenaire de Berlusconi au pouvoir, a précisé qu’il s’opposait à l’adhésion de la Turquie et que ce n’était pas un sujet de marchandage. La déclaration faite par ce parti note aussi que la Turquie est beaucoup différente des autres pays candidats du point de vue culturel, géographique et religieux.

’En cas d’adhésion de la Turquie à l’UE, l’Europe perdra son identité et la tension sociale reculera à un niveau insupportable. Notre ’non’ à l’adhésion de la Turquie à l’UE ne peut pas faire l’objet de marchandage’ ajoute la déclaration.

La 19ème Assemblée Générale de l’ASCAME, L’Union Méditerranéenne des Chambres d’Industrie et de Commerce, présidée par Murat Yalçıntaş, président de la Chambre de Commerce d’Istanbul, s’est déroulée à Barcelone. Faisant des déclarations dans le cadre des travaux de l’Assemblée Générale, le président de la Chambre de Commerce de Barcelone Miguel Valis a indiqué que l’Espagne était le plus grand subsidiaire de la Turquie dans son processus d’adhésion à l’UE.

Notant que la Turquie commençait davantage à faire entendre son nom en Europe, Miguel Valis a souligné l’importance du secteur commercial pour l’adhésion de la Turquie à l’UE. Les organisations professionnelles en Espagne, c’est à dire les milieux d’affaires, appuient fortement l’adhésion de la Turquie à l’UE.

Signalant l’importance de l’appui des autres milieux d’affaires européens, Valis a noté que l’intégration de la Turquie à l’UE serait au profit de toutes les parties.

Rappelant que la croissance de la coopération commerciale entre la Turquie et les pays de l’UE aurait de très affirmatives contributions au processus d’adhésion, Miguel Vals a précisé que l’adhésion de la Turquie à l’UE était actuellement une réalité.

Adam Hug, directeur politique de l’Institution de pensée baptisée ’Centre de Politique Extérieure’ crée au sein de la Présidence du Conseil au temps de Tony Blair, a demandé aux milieux d’affaires européens d’être le précurseur de l’appui à l’adhésion de la Turquie à l’UE. Disant que la Turquie était l’avenir de l’Europe, Hug a déclaré que le rejet de l’adhésion de la Turquie à l’Union, serait la plus grande erreur stratégique de l’UE.

Adam Hug qui a publié un article titré ’la Turquie: l’avenir de l’Europe’ dans le quotidien ’The Guardian’, annonce que le processus de la Turquie à l’UE est long et tourmenté ajoutant que la Turquie était un élément central au sein des développements futurs de l’UE.

Soulignant qu’en cas d’adhésion de la Turquie à l’UE la prospérité de la Turquie et de l’UE augmenterait, Hug a affirmé que la Turquie avait été le candidat pour qui les critères les plus sévères ont été imposés.

Hug qui a également fait part, dans son article, des démarches à entreprendre par la Turquie, note que l’UE devrait répondre, ajoutant : ’Le monde d’affaire européen à un rôle important à assumer dans le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE.’

Voici un extrait de l’article: ’Les entreprises étrangères opérant en Turquie, devront assumer le leadership en vue de la formation des employés et de montrer les avantages pour développer davantage la coopération. De même les syndicats européens peuvent un jouer un rôle proactif pour écarter les pensées selon lesquelles l’immigration depuis la Turquie affectera les opportunités d’emploi’.

Adam Hug a averti que le rejet de l’adhésion de la Turquie à l’UE affecterait l’UE, son monde d’affaire, et serait la plus grande erreur stratégique de l’Union. ’

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