Les débats en France portant sur la Turquie

L’ancien Premier ministre Français Michel Rocard s’est positionné contre le président Français Nicolas Sarkozy qui s’oppose à l’adhésion de la Turquie à l’UE. L’interprète et le rédacteur de plusieurs livres sur le Moyen-Orient, Patrick Seale, qualifie Rocard de grand défendeur de l’adhésion de la Turquie à l’UE. Il a d’ailleurs écrit dans certains articles, que Rocard avait mené des campagnes en faveur de la Turquie, gagné des points lors des conférences qu’il a organisé et persuadé les jeunes personnes.Agé de 78 ans Michel Rocard qui défend la Turquie, a suscité l’attention de Patrick Seale. Dans son article paru dans la revue ’Gulf News’ Seale a attiré l’attention sur le profit de Michel Rocard à l’adhésion de la Turquie. Voici un extrait de son article:”Michel Rocard, personne avancée de la gauche française, a émergé comme un grand défendeur de l’adhésion de la Turquie à l’UE. Il défi le Président Français Nicolas Sarkozy qui ne cache pas son obstination au sujet de l’adhésion de la Turquie à l’UE”.Si nous prenons en compte le public intéressé par ses conférences, Rocard a gagné des points dans l’optique de l’opinion publique française. Tous ceux qui sont intervenus lors de la conférence organisée la semaine passée à Sciences Po, Association Française des Sciences Politiques, ont appuyé Rocard.”Patrick Seale a rappelé que Rocard, âgé de 78 ans, avait occupé le poste de Premier ministre entre les années 1988-1991, et ajouté : ’son intérêt envers les clauses relatives à la Turquie, s’est répercuté à son livre baptisé ’Oui à la Turquie’. Il prétend dès les premières pages de son livre que la Turquie doit adhérer à la l’Union et précise qu’elle est la garantie vitale de l’UE’.Le Parlement français qui a ratifié jusqu’aujourd’hui des lois sévères à l’encontre de la Turquie, a laissé entendre qu’il ne souhaitait désormais plus promulguer des lois jugeant l’histoire de la Turquie.Bernard Accoyer, président du Parlement français, a noté dans une déclaration qu’il a faite que le Parlement avait décidé de ne plus promulguer de lois relatives à l’histoire. Dans ce contexte, le rapport dressé par la Commission d’Etudes du Parlement français note que la loi pénalisant la négation du soi disant génocide arménien serait mise hors de l’agenda du pays.La loi reconnaissant le ’soi-disant génocide arménien’ approuvé avec les travaux actifs de la diaspora arménienne, effective au sein du Parlement français, avait tendu les relations turco-françaises. Les politiciens français ont apporté le sujet cette fois ci, à l’ordre du jour du Parlement, à la veille des élections locales, prétendant que la loi est insuffisante et qu’il faudrait condamner la négation à 1 an de prison et 45 milles euros d’amende.La loi a été promulguée avec l’effet de l’atmosphère électorale. Mais la réaction qui a débuté en Turquie a été suivie par celle du public français, des historiens et politiciens pour l’arrêter au Sénat. Plus de 50 politiciens, fondateurs de l’Association pour la Liberté de l’Histoire, ont jugé très erroné les décisions prises relativement à l’histoire, et témoigné ’Laisser aux historiens faire leur travail. L’histoire n’a pas lieu d’être évoquée par les tribunaux et les parlements’.Suite aux réactions du public français et des historiens notables, la Commission d’Etudes présidée et fondée par Bernard Accoyer, président du Parlement français, a dressé un rapport et l’a publié le 19 novembre.Accoyer a affirmé qu’il était très erroné qu’un groupe de politiciens prenne des décisions sur l’histoire, à l’Assemblée Nationale. Le Président du Parlement a ajouté que cela ne devrait pas être imposé comme une obligation à ceux qui ne partagent pas la même opinion. L’Association pour la Liberté de l’Histoire a prétendu que celle-ci ne devrait pas être débattue dans les tribunaux et parlements, et appuyé la décision de l’Assemblée Nationale.

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